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Mon mari, c’est le frère de ma belle sœur. Je suis plus grande (âgée) que mon mari.

Femmes et hommes

Mon mari, c’est le frère de ma belle sœur. Je suis plus grande (âgée) que mon mari.


Je me suis mariée deux fois. Le premier mari, c'est mon frère qui l'a choisi.

J'ai vécu aussi en Arabie saoudite. Mon deuxième mari, on m'avait fait croire qu'il avait 34 ans et en fait, il avait beaucoup plus. Il a 56 ans, j'en ai 38. J'ai eu un choc quand je l'ai vu pour la première fois.

Je ne veux plus d'homme dans ma vie pour l'instant, je veux être tranquille.

Mon frère s'occupe des enfants, de la maison aujourd’hui, avec maman.

Il s'est séparé, il a une fille de sept ans comme mon fils, il ne veut pas se remarier. Il veut rester calme à la maison.
Il est resté trente ans en Arabie Saoudite, il n'a pas assez profité de maman.

Ma fille a déjà été invitée à des anniversaires ici, c’est mixte.
Dans mon pays aussi, on fête les anniversaires mais les filles vont chez des filles, et les garçons chez les garçons.

Ici, j'ai vu beaucoup de femmes seules avec les enfants.

En France on voit beaucoup de femmes en mini-jupe, et ça dérange personne.

Chez moi en Égypte, quand tu es une femme, s'il y a un accident dans la rue, quand tu appelles la police, c'est toi qui est accusée !

Si tu as besoin d'aide, tu n'appelles jamais la police.

Ici, ils sont très polis.

Ici, il y a des femmes qui conduisent des bus, s'il y avait ça au Nigeria, les gens diraient « non, je ne veux pas monter avec toi »  !
Par contre, dans la banque, les femmes sont très demandées. On pense que les femmes sont meilleures pour les questions d’argent.
On a fait un mariage musulman. La fête est une grosse fête, c’est très cher pour les deux familles.
Et puis il y a le maquillage : il faut compter trois heures pour le maquillage, et cela coûte environ 200 euros ; pour le Bangladesh, c’est une somme énorme.
Il y a toujours des fleurs fraîches pour le mariage. Du henné sur les bras, les mains.

Au Bangladesh, les hommes sont très dominateurs par rapport aux femmes, l’homme a tous les pouvoirs dans la maison.

Mais ça change, les filles font des études aujourd’hui.

Dans le gouvernement, il y a des femmes, des ministres et des députées.
La Première ministre du Bangladesh est une femme, Sheikh Hasina.

Il y a beaucoup de séparations dans les mariages car les femmes veulent des droits, travailler, et partager les taches ménagères, mais les hommes ont encore la mentalité de leurs pères et grands pères et ils n’acceptent pas ça.

Mon mari n’est pas comme ça.

Lorsqu’une femme se marie, elle rejoint la famille de son mari, c’est toujours comme ça. Il y a eu une exception l’année dernière, et ça a fait la une des journaux.

Je ne sais pas bien lire et écrire parce que je me suis mariée à l'âge de 15 ans.
J'ai eu mon premier fils à 16 ans.

Mon père est pêcheur, on ne vivait pas bien comme il faut donc ma mère voulait que je l’aide, c’est pour ça que j’ai arrêté l’école. J’avais une sœur plus grande, mais elle a une maladie et c'est moi qui devait m'occuper de la maison.
Là bas les médecins ne nous aident pas.

A l’Île Maurice, les femmes n'ont pas trop leur mot à dire, ce sont des coutumes, ce sont les parents qui choisissent le mari. C’est traditionnel.
Les filles s'occupent de l'espace de la maison ; les garçons aidaient mon père, en donnant des coups de mains, nettoyer la plage, ramasser les oursins.

Ma mère voulait que je parte en France, parce qu'elle voyait ma vie. J’ai vécu trop de souffrances dans ma vie, avec mon mari.
J'étais renfermée, personne ne pouvait venir chez moi, même pas mes enfants.
Il commandait tout, et moi c’était comme si je n'étais rien.

Ma mère voulait que j'aie une autre vie donc ma sœur m'a payé le billet.

C’est comme si tu vivais en enfer, et que tu te disais « là, tout va changer ».

Ma fille aussi a eu beaucoup de problèmes, elle a eu deux filles avec un premier mari, qui l’a abandonnée. C'est une catastrophe. Elle a fait des études mais pas beaucoup.

Ici, elle continue son parcours.

Ici, on a trouvé des hommes, différents, on espère que ça va marcher.

Ici, on peut sortir habillées comme on veut, c'est pas mal parce que chez nous, c'est pas comme ça.
Les gens vont regarder par la fenêtre, ils tirent le rideau, ils regardent, tout le monde parle ! On appelle ça le « journal » .

Les gens critiquent, même si tu ne fais pas de bêtises, après les voisins- voisines parlent, ça fait des bagarres.

Ici, au bar, tu rencontres quelqu'un, tu bois un coup, c'est un plaisir, ça fait du bien, c'est la parole, personne ne te juge.

Les jeunes, ici, c’est pas comme en Irak ; c’est interdit les files avec les garçons là bas.

Même à l’école, c’est interdit. Ils ont peur, c’est interdit.
En Irak, je ne sortais pas seule.

Ici je sors, je fais beaucoup de choses.

Mon mari, c’est le frère de ma belle sœur. Je suis plus grande (âgée) que mon mari.

La famille n’a pas accepté au départ, chez les arabes ça ne se fait pas.
On était très amoureux, cela a été des années terribles.

Finalement on a réussi à se marier mais il y a eu beaucoup d’épreuves.

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